Lorsque j’aurai 80 ans, je serai vielle, j’aurai déjà vécu toute une vie. Mon visage sera tout ride, usé comme les paumes de mes mains, mais l’on me reconnaitra comme même. Mes yeux marron foncé auront perdu leur couleur et il ne me restera plus qu’un regard vide. Mes cheveux bruns et forts puissant seront gris, faibles, ils tomberont peu a peu, pareil aux pages jaunies d’un vieux livre, à qui les mots commenceront a s’effacer lentement, il ne me restera plus que des vieux souvenirs.
Avec le temps, je perdrai la joie de vivre, je ferai chaque fois moins de choses. Mon mari, Leonardo, sera mort depuis peu, et il ne me reste plus que mes 27 chiens, ma seule consolation. Je n’aurai plus personne a part eux, car les 3 enfants que j’ai eu sont partis vivre lion après la mort de leur père et ils ne me laisseront plus approcher mes petits -enfants, ils penseront que ce sera ma faute. Il m’arrivera parfois de rêver que l’on est encore une famille unie, avec Leo et mes enfants. C’est pourquoi je commencerai à mourir, lentement.
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